Une brève recherche dans le répertoire des membres de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec révèle que seulement une quinzaine de ses membres indiquent «religion» comme spécialité dans leur profil. Parmi ceux-ci, deux membres individuels de l’ACPC: Louis Lesage et l’auteure de ces lignes, Jacinthe Lafrance. Quant au répertoire de l’Association des journalistes indépendants du Québec, on y trouve six journalistes affichant «religion» parmi leurs sujets d’intérêt, dont deux autres noms connus de l’ACPC: François-Nicolas Pelletier (collaborateur à Présence magazine) et Brigitte Bédard (jusqu’à récemment chroniqueuse et blogueuse au NIC). On pourrait spéculer longtemps sur les causes de cette situation; il semble toutefois évident que la religion soit une spécialité peu répandue chez les journalistes professionnels. Est-ce que plus de journalistes spécialisés auraient intérêt à faire reconnaître leur statut professionnel en adhérant aux associations? Combien d’entre eux y seraient admissibles? Une consultation menée l’automne dernier par la FPJQ soulève à nouveau la question du statut de «journaliste professionnel» au Québec. Le blogue de l’ACPC a récemment pointé certains enjeux de ce débat, qui concernent les médias ayant une appartenance institutionnelle, dont plusieurs membres de l’ACPC. D’après leur site respectif, la FPJQ compte plus de 2100 membres, et l’AJIQ en compte 175.
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Anonyme 13 septembre 2011
J'ai dû faire des démarches auprès de l'AJIQ pour qu'elle ajoute la catégorie "Religion" et "Femmes ou Féminisme".
Brigitte Bédard