Les abonnés à La Revue Sainte Anne découvrent ce mois-ci une revue au graphisme entièrement remanié. La plus âgée des revues religieuses du Québec et la doyenne des membres de l’AMéCO adopte notamment une nouvelle maquette de couverture et un nouveau lettrage pour les titres de tous ses articles.
«En lisant les pages à venir, vous constaterez l’effort investi pour rejoindre les adultes de 20 à 50 ans et ces modifications ne sont qu’un début», écrit Richard L’Archer, directeur. «Pour un grand nombre d’entre vous, cela veut dire rejoindre vos propres enfants et pour certains autres, ce sont vos petits-enfants qui sont dans la vingtaine. Je suis persuadé que si nous arrivons ensemble à relever ce défi, à toucher leur cœur et les intéresser au message de l’Évangile, même d’une façon plus moderne, vous en serez les premiers réjouis.»
Il explique aussi que les lecteurs vont trouver des changements parmi les collaborateurs de la publication. «Des noms, dont les écrits nous réconfortaient, s’estompent pour faire place à de nouveaux joueurs. Nous remercions ces collaborateurs de longue date et nous nous émerveillons de les voir céder leur place à de nouveaux arrivants. Ce n’est pas tout de souhaiter que les jeunes se joignent à nous, encore faut-il être capable de prendre moins de place pour qu’eux trouvent la leur. Puisque tous les changements de collaborateurs et collaboratrices ne sont pas définitifs, je me garde d’en parler davantage pour le moment, je préfère y revenir lors du prochain éditorial.»
Commentaires fermées.
Richard L'Archer 25 janvier 2016
Bonjour René et les autres membres, oui, tout un défi, mais qui n'est pas le nôtre. Quant à moi, je crois que nous devons tout mettre en oeuvre pour permettre à Dieu d'être Dieu, mais de toucher les coeurs, cela lui appartient. Nous nous portons, mutuellement, dans la prière. Amitié, Richard Revue Sainte Anne.
Anonyme 8 janvier 2016
J'avais remarqué les changements graphiques, spectaculaires. On voit déjà aussi que certains collaborateurs laissent leur place, d'autres arrivent ou vont arriver.
il sera intéressant et même pertinent, par ailleurs, de voir si la revue, de par ces beaux efforts, parvient à rejoindre le public visé: les 20-50 ans. Outre que ceux-ci s'intéressent beaucoup moins en général au fait religieux, on sait qu'ils sont moins portés à lire sur le papier et, surtout, n'ont pas l'habitude de payer pour de l'information et/ou de la réflexion écrite. Nous pourrions donc suivre attentivement ce que cette évolution permet d'atteindre en termes de nouvelle clientèle. Tout un défi !
René Tessier, revue Pastorale-Québec