«Sans cesse, le bonheur m’attire. Je le cherche tous les jours. Que ne ferais-je pas pour le posséder, l’engranger?», demande toutefois François-Marie Héraud dans son éditorial du numéro de juin de La Revue Sainte Anne.
«Mais si souvent, sans l’avoir atteint, je me couche déçu. Fatigué, je ne parviens pas à le tenir dans mes mains, à l’emprisonner pour qu’il ne me quitte plus. Il m’échappe et, malheureusement, me laisse souvent encore plus affamé. Demain sera un autre jour où je le chercherai, du matin au soir. De nouveau, j’aurai oublié qu’il est si difficile à saisir.»