«Bien sûr, le mouvement féminin (laïques, théologiennes, consacrées, féministes de tous horizons culturels) aurait souhaité une plus grande participation au fonctionnement de l’Église et aurait voulu que le motu proprio serve de base à une participation plus élargie», écrit Jean-Paul Simard dans La Revue Sainte Anne du mois d’avril. L’auteur résume le contenu du motu proprio Spiritus Domini «donnant aux femmes l’accès aux ministères institués de la parole (lecteur) et de l’acolyte».
«Bref, ce que veulent les femmes, ce sont de vrais changements», écrit-il à la fin de son article. «Elles veulent participer à part entière à la vie ecclésiale, et ce, à tous les niveaux. Autrement, il restera toujours que les clercs auront seuls les cartes en main pour assurer l’avenir de l’Église.»