«Ne faut-il pas avoir souffert de la pauvreté pour saisir ce qu’est la richesse?», demande François-Marie Héraud, le directeur de La Revue Sainte Anne dans le numéro de novembre de cette publication.
«Avoir été cloué à un lit pour percevoir la fragilité de la santé, se réjouir de monter un escalier, apprécier marcher à l’air frais, et savourer avec appétit ce qui nous est donné de manger?»
«Ces moments dans la vie, plus ou moins longs, nous façonnent et nous donnent l’opportunité d’avoir un second regard, de changer. Alors, ce regard dépasse l’habituel, il ne veut ni copier ni se contenter, et encore moins se conformer à une normalité. Il s’émerveillera à la manière de l’enfant et métamorphosera mes attentes», écrit-il.