«À regarder autour de nous, les gens n’ont pas renoncé au Paradis pour autant», écrit le chroniqueur Réjean Bernier dans le numéro de mai de La Revue Sainte Anne. «Au point où ils paient le gros prix pour se le construire. Maisons, chalets, patios, motorisés et roulottes sont aménagés avec grand soin, beauté et confort comme s’ils incarnaient un espace sacré sans entrave. Bref, un coin de paradis où (enfin) il ferait bon vivre sans aucun mais. N’est-ce pas l’aspiration de certains puissants dirigeants qui recherchent les paradis fiscaux? Comme des dieux, ils règnent au-dessus du commun des mortels. Et comme des dieux, ils s’érigent de luxueux temples privés.»