«On associe volontiers le regard de l’enfant à l’émerveillement», écrit Jean-Paul Simard dans le numéro de septembre de La Revue Sainte Anne. Selon l’auteur, «le regard de l’enfant porte en lui tout le mystère du monde sans le dévoiler».
«C’est comme s’il voyait au-delà des apparences.»
Il explique que «l’’enfant regarde sans références au passé, sans le regretter, sans le déplorer, sans l’analyser» alors que l’adulte «voit, analyse, compare, juge, se rappelle».
«L’enfant, au contraire, regarde sans filtre, sans préjugés, sans arrière-pensées. Son regard se projette sur la réalité comme une lumière qui éclaire avec la seule intention de rendre l’objet visible.»