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Dans La vie chrétienne, revue francophone de l’Église presbytérienne au Canada, on propose une entrevue avec Omer St-Onge, Innu, un survivant des pensionnats autochtones. «Au début de la colonisation, on disait que les Indiens n’avaient pas d’âme. Nous ne pouvions pas avoir de croyances. Alors que nos peuples avaient une croyance forte à la terre, à la création, aux forces des étoiles. Lorsqu’on nous a enlevé notre spiritualité, on nous a enlevé ce qui nous définissait le mieux. En agissant ainsi, les responsables des pensionnats ont commis une des plus graves horreurs du monde».
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Mario B 15 novembre 2013
Merci aux revues qui prennent le temps d'aborder cette question des pensionnats autochtones. Pour avoir réalisé un dossier sur la question – site web de l'archidiocèse de Montréal – je peux dire à quel point cette question me semble importante et devrait être au cœur des préoccupations chrétiennes d'ici. Il s'agit de réconciliation, une démarche qui ne peut se réaliser sans que les blessures et les difficultés qu'a suscité la démarche des pensionnats, ne soient verbalisées. Faire connaître ce pan complexe de l'histoire me paraît essentiel.
Mario Bard