Le jésuite André Brouillette a participé durant quelques semaines au travail du Service jésuite des réfugiés au Kenya. Cela l’a mené dans le nord du pays, au camp de réfugiés de Kakuma. Ce camp «regroupe aujourd’hui 160 000 réfugiés provenant du Sud-Soudan, de la Somalie, du Congo, de l’Érythrée, de l’Éthiopie, du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda», explique-t-il dans la revue Le Brigand. «Les réfugiés sont ici en attente: ils ont été déplacés par des conflits armés ou des violences politiques. Ils attendent soit de pouvoir retourner dans leurs pays, soit de pouvoir être relocalisés dans un pays tiers, concrètement l’Australie, les États-Unis ou le Canada.» Le camp a été ouvert en 1992, il y a plus de vingt ans.
«C’est un lieu où on touche la misère occasionnée par les conflits qui affectent cette partie du monde; on voit là les conséquences humaines des nouvelles entendues à la télévision.»