Bravo René et Merci. Je partage totalement ton point de vue.

Oups ! La crédibilité était déjà fortement entachée depuis les accusations farfelues qu’il avait lancées l’an dernier. Mais ici, on a l’impression qu’il sombre dans ls délire. Passe encore qu’il nous offre une exégèse très contestable des premières pages de la Genèse, ou qu’il reprenne les accusations totalement infondées de M. Trump contre les médias qui osent rapporter ce qu’il fait et dit (le faisant ainsi passer régulièrement pour un psychopathe), mais l’extrême diabolisation des adversaires, les théories complotistes voulant qu’une petite minorité contrôle tout en allant ouvertement contre l’intérêt général, ça va très loin, c’est grave. Heureusement qu’aux États-Unis, un pays encore un peu démocratique, il y a un certain nombre de contre-pouvoirs pour endiguer les dérives irrationnelles de Trump, ou au moins limiter les dégâts. Vigano a aussi publiquement dénoncé l’évêque anglicane (« Une fausse pasteure », a-t-il dit) qui a osé déplorer la scandaleuse et violente récupération politique de la religion, Bible en mains, à laquelle s’est adonné le despote aux 4000 mensonges et aux innombrables bêtises. Lamentable de la part de celui qui ne mérite pas d’être traité comme un évêque. On ne peut qu’espérer qu’ils ne sont pas trop nombreux ceux qui, dans l’Église états-unienne, se cachent derrière un tel énergumène. Mais, à cet égard, le récent livre de Nicolas Senèze, Comment l’Amérique veut changer de pape (Bayard-Novalis) porte à inquiétude.