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«Être très pauvre engendre une grande violence intérieure», écrit Annette Huot dans le numéro d’été du Messager de Saint-Antoine.
«Ces personnes passent de la culpabilité à la honte. Elles ont peur de reproduire les schémas déjà vécus. Non seulement elles manquent d’argent, mais leur difficulté à se loger et à se nourrir correctement provoque des problèmes de santé. Leur manque de moyens les prive aussi des transports, de la culture et des loisirs. Leur capacité à s’en sortir s’amenuise et les conduit à s’isoler. Elles deviennent invisibles aux yeux des autres.»
Commentaires
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Alphonse Rheault 20 août 2021
Bien d’accord avec ce commentaire de Mario que j’appuie de tout coeur. Comme lui, »je suis plein d’espérance (et parfois naïf), La parole peut stimuler l’action ! » et j’ajouterais à la parole, l’exemple de la simplicité volontaire et la prière!
Mario Bard 18 août 2021
Merci de parler de la situation des personnes les plus pauvres de notre société, dont le nombre augmente chaque année depuis que je fais de la radio, donc 1998. Nombre de rapports sont sortis depuis, témoignant de la descente lente mais sûre de ceux et celles qui n’avaient déjà rien. Aberration suprême; même avec le salaire minimum, beaucoup de gens aujourd’hui n’arrivent tout simplement plus à joindre les deux bouts. Et se retrouvent donc à survivre au lieu de vivre.
Merci au Messager de Saint-Antoine et merci à tous les médias de l’AMéCO qui osent donner une parole pour qu’un témoignage ouvre les yeux et puissent, je suis plein d’espérance (et parfois naïf), changer les choses. La parole peut stimuler l’action !