Ce dimanche était l’une de ces journées de froid extrême que février nous a donné d’affronter cette année», raconte France Salesse, directeur du Messager de Saint-Antoine. «Une famille de réfugiés syriens, arrivée quelques jours plus tôt, vient participer à la messe en compagnie du couple qui la parraine. Après la célébration, nos invités se joignent aux capucins pour partager le repas. Ils ne parlent pas français, ils ne connaissent pas encore les mets qui leur sont servis. Ils sourient, écoutent, cherchent à comprendre ce qu’on dit. Ils sont en mode découverte en plus de subir le climat rigoureux et d’apprendre à marcher dans la neige abondante que jusqu’à maintenant, ils n’avaient jamais vue.»