«Comme plusieurs d’entre vous, j’ai eu la grâce d’accompagner des mourants qui sans contredit ont témoigné d’une très grande dignité en vivant intensément ce passage avec tout ce qu’il comporte. Je garde notamment en mémoire la grande dignité avec laquelle mon père a vécu l’approche de la mort. Ma famille et moi souhaitions l’accompagner jusqu’à la fin. Mais, sincèrement, malgré notre bonne volonté, je crois que lui, avec sa grande lucidité, sa force intérieure et sa foi vive, nous a appris qu’il y est possible de rendre digne la perspective de la mort. Il nous a aidés à préparer la séparation et à donner un sens à notre deuil. Il nous a appris que, même couché sur un lit de mort, on peut se tenir debout…», écrit France Salesse, directeur de la revue Le Messager de Saint-Antoine, dans son éditorial du numéro de septembre.