«Vers les années 1954-55 avant ma décision d’entrer au couvent, je me souviens avoir assisté au colisée de Québec à une conférence donnée par le père Marcel-Marie Desmarais, conférencier très renommé qui attirait les foules, jeunes et adultes. Sa conférence: L’amour à l’âge atomique. Attirés par la nouveauté du titre, des milliers de jeunes comme moi étaient présents», raconte la missionnaire Suzanne Morneau dans la revue Le Précurseur.
«En 1956, mon entrée au couvent n’avait rien de rare. La vocation religieuse était très valorisée à cette époque. Cette année-là, chez les Sœurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception, nous étions vingt-deux postulantes. En août de la même année, elles étaient le double. C’étaient les années florissantes des congrégations religieuses.»
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Onil Perrier 21 août 2022
Oui c’était florissant…66 vocations chez les MIC en une année. Comme elles en ont fait du bien ces religieuses… Mais je crois que maintenant, l’appel du pape François à faire synode est une invitation venant de Jésus à former partout des communautés de base, avec ou sans prêtre, des groupes qui à 6, 8 ou 15, CHEMINENT DANS LA FOI ET L’AMOUR. Ce n’est pas facile, étant donnés le confort et l’indifférence qui règnent partout : se rencontrer toutes les semaines, prendre le temps de se regarder, de s’accueillir, de se trouver beaux et de se parler à partir de la Parole … voilà la vraie VOCATION chrétienne actuelle. Les religieux (consacré(e)s devraient être les piliers de ces groupes. Et ne pas s’esquinter à former des « communautés » loin des paroisses…