«L’histoire des drag queens dans les bibliothèques semble banale. Du moins, c’est ce que veulent faire croire ceux qui défendent cet exercice. Barbada, durant son passage à Tout le monde en parle, assure que cette activité est parfaitement inoffensive. Il ne s’agit, assure-t-elle, que d’un déguisement, comme à l’Halloween. En outre, les contes choisis ne contiendraient aucune intention politique», écrit la chroniqueuse Laurence Godin-Tremblay dans Le Verbe.
«Le sujet des drags retient trop l’attention médiatique, m’a-t-on prévenue alors que je préparais cet article», ajoute-t-elle. «Et pourtant, il vaut la peine d’en parler, si on ne veut pas ressembler à la grenouille qui, confortablement installée dans l’eau qui se réchauffe graduellement, finit par mourir bouillie. Ainsi en va-t-il de l’éducation, si on demeure inattentif aux dérives possibles.»