Le blogue de l’ACPC a demandé à six collègues de lui confier les titres des livres qu’ils se promettent de lire cet été. Voici les suggestions de Marie-Hélène Côté, rédactrice de la revue Missions Étrangères.
«Ni d’Ève ni d’Adam d’Amélie Nothomb. Ma révélation cinématographique de l’année : Stupeur et Tremblements, produit en 2006 à partir du roman du même nom d’Amélie Nothomb. Je suis tombée sur ce film en allant consulter les rangées du petit club vidéo de la rue Fleury qui présente du cinéma de répertoire. Stupeur et Tremblements raconte les mésaventures vécues par une jeune Belge au sein d’une prestigieuse compagnie japonaise où elle vient d’être embauchée. Comme Amélie, on apprend dans Stupeurs et Tremblements qu’au pays du Soleil levant on ne rigole pas avec le respect de l’autorité. Ni d’Ève ni d’Adam semble s’inscrire dans la même ligne que le précédent roman. Il raconte, en gros, l’histoire d’amour que vit Amélie avec un Japonais. Là encore, les différences culturelles semblent prendre l’avant-plan de la relation. Amélie Nothomb, que je connais encore trop peu, s’exprime de manière très originale. C’est ce qui m’incite à lire ce livre. Viens, sois ma lumière : Les écrits intimes de «la sainte de Calcutta». J’en avais entendu parler à la radio ce printemps, mais ce n’était pas suffisant pour que je m’intéresse aux écrits de mère Térésa. Ce qui m’a poussée à me procurer ce livre, c’est la lecture de la postface, où elle révèle que si un jour elle est déclarée sainte, elle sera certainement une sainte des ténèbres! Propos étonnants dans la bouche d’une femme qui semblait avoir le sourire facile et qui a réussi sa vie durant à déplacer des montagnes. Or, mère Térésa a dû visiblement composer une grande partie de sa vie avec une sécheresse spirituelle déconcertante.»