Dans le numéro de septembre de L’Église de Gaspé, Mgr Gaétan Proulx met sur papier cinq constatations faites depuis sa nomination dans le diocèse de Gaspé. «De grands efforts ont été consentis pour que les communautés chrétiennes se prennent en charge et qu’elles vivent», observe-t-il d’abord, tout en soulignant qu’en 2013, «81 % des fabriques croyaient que le statu quo n’était plus possible et s’interrogeaient sur comment prendre le tournant ensemble». Cinq ans plus tard, «il semble bien qu’il faille envisager sérieusement faire des choix en se donnant un plan d’action», écrit l’évêque qui note «que la participation des fidèles à la vie de l’Église continue de décroître et que les assemblées célébrantes sont de plus en plus réduites. On a un problème de transmission du message évangélique. Nous manquons de catéchètes, les bénévoles qui assuraient des services communautaires deviennent une denrée rare.»
La venue de prêtres d’ailleurs et la formation au diaconat permettent aux paroisses d’avoir assez de personnel pour l’administration des sacrements, écrit-il, mais il constate «que plusieurs fabriques ont des difficultés à boucler leur budget. Elles peinent à payer les pasteurs et les intervenants en pastorale. Les budgets sont surtout alloués au maintien du patrimoine bâti plutôt qu’investir dans le personnel au service de l’évangélisation. Cela pose question. De plus, on parvient difficilement à élire le nombre de marguillers pour composer l’assemblée de fabrique».
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sylvio bourget 2 octobre 2017
c'est l'occasion de réfléchir à ce que sera l'Église de demain ..Qu'est ce qui est le plus important ..l'église ou l'Église ??
Jim+ 29 septembre 2017
Situation récurrente, permanente et qui se détériore très vite en particulier les petites paroisses en région éloignée, constat identique pour le diocèse de Baie-Comeau où je suis.
Abbé Jimmy Delalin