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mardi, 25 décembre 2012

Les mille Ave

Membre-fondateur de l’ACPC, secrétaire-trésorier de son tout premier exécutif, Onil Perrier est aujourd’hui président de la Société d’histoire des Riches-Lieux. Dans l’hebdomadaire Vallée-du-Richelieu Express, il est interviewé sur les traditions de Noël. «En 1930, les courses folles dans les magasins pendant un mois pour acheter des cadeaux n’existaient pas. De toute façon, les bons chrétiens ne croyaient pas encore au père Noël. Les étrennes venaient du petit Jésus et on les recevait le matin du jour de l’An», se rappelle-t-il.

Vous savez ce qu’est la récitation des mille Ave? «Je garde un souvenir bien net de cette veille de Noël où mes parents ont vécu avec nous cette dévotion: réciter 1000 Ave Maria, 20 chapelets de suite, pour être sauvés, pour ne pas aller en enfer. J’ignore si c’est le curé ou un prédicateur de passage qui les en avait convaincus, mais le fait est qu’on s’est installés, les huit, et qu’on a entrepris cette récitation. Mon père avait placé sur un meuble 20 grosses allumettes en bois, et à la fin de chaque chapelet (50 Ave), il en déplaçait une de la droite vers la gauche. Je ne me rappelle plus si j’étais assis ou à genoux, mais je crois me souvenir que les plus petits étaient regroupés dans la chaise berçante… On avait hâte que ça finisse, mais on se consolait en pensant qu’on irait certainement au ciel.»

Commentaires

  • marie-Constance d'Almeida 13 novembre 2017

    Prier n'a jamais tuer quelqu'un ; au contraire. Je prie tous les jours mon chapelet. C'est le chiffre 1000 que je ne comprends pas. Expliquez moi ça s'il vous plait. Merci. Ave Maria

  • Anonyme 31 décembre 2013

    Chez moi on récitait les mille Ave pour l' obtention d'une grâce quelle soit spirituelle ou matérielle. Je continue à le faire depuis, prier n'a jamais fait mourir personne au contraire,

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