L’agence de presse APIC vient de publier un long texte sur l’UCIP. «Le Vatican a décidé de sanctionner l’Union catholique internationale de la presse: elle n’a désormais plus le droit de porter le titre de catholique», peut-on lire. L’agence suisse cite de longs extraits d’une lettre signée par le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, et datée du 23 mars 2011.
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Jean PARÉ 1 avril 2011
Finalement je ne suis pas tellement étonné de ce qui se passe avec l'UCIP après tous les questionnements qu'on a entendu depuis l'assemblée de Sherbrooke. Néanmoins tout ce qui s'y passe m'attriste profondément! Je regrette que le monde de la presse catholique ne soit pas capable d'avoir une organisation internationale qui nous représente vraiment et qui nous aide à avancer. Je me souviens avec enthousiasme des années que j'ai passé au Conseil de l'UCIP; j'y ai vécu des rencontres enrichissantes et nous avançions, même si c'était des petits pas!
Jean Paré
Anonyme 1 avril 2011
Enfin! Je me réjouis de la décision du cardinal Rylko. L’ACPC et ses membres, organisateurs du congrès mondial de l’ICIP en 2007, ont été à même de constater de nombreuses anomalies dans le fonctionnement de l’UCIP ce qui nous a amenés à démissionner de cette organisation. Depuis trois ans, l’ACPC délègue une personne aux Journées d’étude François de Sales à Annecy ce qui permet de garder un lien avec l’international. Conscients d’appartenir à une Église universelle, nous croyons à l’importance de maintenir des relations avec la presse catholique de d’autres pays.
Gaëtane Larose, présidente
François Gloutnay 31 mars 2011
Ces faits relayés par APIC démontrent que l'ACPC a eu la bonne intuition de se dissocier de l'UCIP pour son manque de transparence et les irrégularités observées à plusieurs reprises. Maintenant, je ne crois pas qu'il va suffire d'"encourager tous les journalistes catholiques afin qu’ils continuent de répandre l’Évangile dans le monde de la presse". Une association internationale crédible doit renaître des cendres de l'UCIP, et il serait intéressant que l'ACPC en soit une artisane, avec son cœur francophone et ses pieds plantés en Amérique du Nord.
Anonyme 31 mars 2011
Je vous invite à lire la suite de l'article sur le site de L'APIC. Ça vaut vraiment la peine.
Il était temps qu'une décision soit prise par le Vatican face à l'UCIP. Mais comme on peut le lire dans le commentaire du secrétaire général, on joue encore de "mauvaise foi"… catholique ou pas!
Nathalie Dumas, revue L'Oratoire, ex-présidente de l'ACPC (2007-2009)