Éditrice du Anglican Journal, Marites N. Sison publie, dans le plus récent numéro de sa publication, un texte intitué La bonne nouvelle sur les mauvaises nouvelles (The good news about bad news).
Elle raconte que «chaque fois que le journal publie une histoire sur des abus et des conflits présumés au sein de l’Église, elle est assurée de recevoir rapidement des appels téléphoniques et (parfois) des mots cinglants. On me demande souvent ces questions: « Pourquoi le journal préfère-t-il laver le linge sale de l’Église en public? Pourquoi semez-vous la discorde? Pourquoi ne publiez-vous pas seulement de bonnes nouvelles? »»
Marites N. Sison cite le jésuite Thomas Reese qui «fait valoir que, plutôt que de se taire et de se camoufler, « une meilleure stratégie consisterait à reconnaître que les scandales représentent de mauvaises mais aussi de bonnes nouvelles ». La mauvaise nouvelle, dit-il, c’est que quelque chose s’est passé. La bonne nouvelle, c’est que l’auteur s’est fait prendre.»