En 52 ans d’existence, jamais l’AMéCO (et autrefois l’ACPC) n’a été témoin d’un tel déversement de propos mesquins, disgracieux ou même diffamatoires contre des responsables et des rédacteurs de ses publications membres que durant cette soirée du lundi 6 avril 2020.
Dans sa page Facebook, Julien Foy, le fondateur du Centre Regina Pacis, une association qui «enseigne la foi catholique sous toutes ses formes» et qui organise des «pèlerinages catholiques», lance cette question: «Présence information religieuse. Je fais un petit sondage. Saviez-vous que la majorité du personnel de ce média était des protestants?»
«C’est pourtant vrai mais je m’aperçois que peu de gens le savent et ils [l’agence de presse Présence] prennent de plus en plus de place», répond peu après celui qui pose la question. Il explique aussi avoir rencontré un millionnaire intéressé à financer cette agence de presse spécialisée dans l’actualité religieuse. Convaincu que «c’était catholique», le bienfaiteur «après avoir lu quelques articles, a vu que c’était protestant». Le millionnaire «n’a pas donné son argent à ce média», écrit-il. «Je l’ai rencontré et il m’a montré les articles en question. N’importe quel théologien catholique aurait vu les erreurs théologiques. Je ne les avais jamais vues. J’étais certain que c’était catholique. C’est pourquoi je fais un sondage pour voir si je suis le seul à ne pas avoir constaté ce fait. J’ai vraiment rien vu. J’espère que je ne suis pas tout seul!»
Mgr Pierre Murray, ex-directeur général de Communications et Société et actuel secrétaire général de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, a pris la défense du personnel de cette agence qu’il a un moment présidée. Il a expliqué dans sa publication (qui n’apparaît plus dorénavant dans le fil des discussions) «qu’il était tout à fait légitime d’avoir des vues différentes à propos de l’angle de certains article mais que d’attaquer les personnes en laissant entendre que nos copains protestants avaient quelque chose de louche quant à l’objectivité et la rigueur journalistique dépassait toutes les bornes». Il a demandé «des excuses publiques ou le retrait de la publication». Rien de cela n’a été fait le 6 avril.
Des commentateurs ont ensuite donné pour preuve de la non-catholicité de Présence ce texte récent de la chroniqueuse Sabrina Di Matteo, ex-rédactrice en chef de la revue Haute Fidélité (archidiocèse de Montréal) et actuelle responsable de la revue ad vitam, intitulé Une Église déconnectée? Ce texte «dénigre et méprise la communauté des croyants», écrit un membre de Facebook. Une commentatrice déplore ensuite que, dans la chronique de Sabrina Di Matteo, les «célébrations liturgiques soient traitées de bondieuseries». La chroniqueuse a effectivement utilisé ces termes dans son texte mais elle citait alors un théologien.
Loin du débat d’idées, la discussion a dérapé, ponctuée d’insinuations ou d’attaques contre des individus.
Une habituée des pages Facebook d’organismes religieux répond alors à la question initiale sur l’identité du personnel de Présence. «Je ne m’étais pas posé la question. Je ne crois pas que ce soit annoncé de prime abord comme un journal d’une confession ou l’autre, mais comme de l’information religieuse. Mais je ne savais pas non plus que la majorité y était protestante.» Elle en profite pour indiquer que ce ne serait pas la première fois que des protestants occupent des postes dans la presse catholique. «C’est comme le rédacteur en chef de la revue Notre-Dame-du-Cap qui vient de l’Église Unie du Canada. Un catholique plus que compétent avait appliqué à ce poste en même temps que lui», écrit-elle. Au moment de son engagement comme rédacteur en chef de la revue, Stéphane Gaudet dirigeait Aujourd’hui Credo, une publication de l’Église Unie du Canada (et elle aussi toujours membre de l’AMéCO).
Intervenant à son tour, le pasteur presbytérien Richard Bonetto, rédacteur en chef de la défunte publication La vie chrétienne (à l’époque membre de l’AMéCO), veut défendre Présence mais en profite pour dévoiler un supposé talon d’Achille du rédacteur en chef de l’agence de presse, Philippe Vaillancourt, un journaliste membre de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.
«Vous avez parfaitement le droit d’être en désaccord avec le contenu de Présence», écrit le pasteur Bonetto. «D’ailleurs, j’ai mes propres réticences quant au rédacteur en chef qui a du mal à garder une certaine distance avec ses blessures de jeunesse par rapport au clergé. Ça lui enlève une certaine crédibilité», lance-t-il gratuitement.
Le quatrième rédacteur épinglé dans cette âpre discussion sur l’adhésion au protestantisme du personnel de Présence est Jacques Lison, un théologien, auteur, conseiller éditorial et rédacteur en chef émérite de Prions en Église – de loin la publication de l’AMéCO ayant le plus fort tirage. Jean-Léon Laffitte, président en 2018 de l’Association des parents catholiques du Québec (qui publie Famille-Québec, un journal qui a longtemps été membre de l’AMéCO) et momentanément blogueur (lire ses billets) dans Les carnets du parvis, un blogue de Novalis, voulant expliquer que des dirigeants de revues catholiques sont en fait des protestants, confie que Jacques Lison ne croit pas dans la succession apostolique. Cette allégation non étayée, dont on n’a pu conserver le texte exact, a été effacée par l’auteur mais Jacques Lison confirme qu’elle est plausible puisque, quelques jours plus tôt, l’ex-blogueur l’avait harangué sur ce même sujet.
Les quatre collègues pointés du doigt lundi soir cumulent ensemble quelque 75 ans d’expérience dans la presse religieuse au Québec et au Canada. Tous les commentaires du 6 avril 2020 ont depuis été retirés de Facebook.
Commentaires fermées.
Réjean Bernier 17 avril 2020
😷
Colette 15 avril 2020
Peinée, immensément mon unique commentaire, Mario !
Erika Jacinto, Directrice, Communications et relations avec les médias Archidiocèse catholique romain de Montréal 15 avril 2020
Joyeuses Pâques à vous et à vos familles !
Que les grâces de la Résurrection se répandent en abondance sur vous.
Que la joie du Ressuscité soit dans vos cœurs!
Laurent Tessier 15 avril 2020
Merci pour ce partage. J’observe tous ces échanges avec un regard un peu extérieur. Je suis assez « amusé » de voir que l’anathème qui est ici jeté par quelques-uns prend le visage du « protestantisme ». « Amusé » parce que, familier de la presse d’info protestante (revendiquée), j’imagine bien quelques-uns de nos amis protestants contester, plus ou moins fermement, le qualificatif « protestant » qui est ici imposé à des personnes qui informent le présent et propose des réflexions tournées vers l’avenir. Le motif de la « pieuvre protestante » qui aurait infiltré la « sainte Église apostolique romaine » fait partie de l’imaginaire discursif des catholiques sédévacantistes et traditionalistes. Ces derniers sous-estiment (quand ils ne nient pas tout simplement) l’Esprit qui est à l’oeuvre depuis les premiers temps de l’Église. Ils ont une vision figée de l’histoire qui n’est pas sans trahir leur crispation et une certain refus à l’idée de laisser leur foi être éprouvée par l' »Événement », aussi déstabilisant ou révoltant qu’il puisse paraître (et c’est tout à fait humain). Mais, l’Église s’est construite au fil des réformes, parfois inspirées/réveillées par des personnalités dont l’oeuvre mystique a renversé des paradigmes qui s’étaient encrassés. Tout cela, dans une relation de fidélité particulière à la Tradition, forgée par les apôtres et les Pères de l’Église. J’ajouterai également, qu’il est déplorable de voir le protestantisme associé ici à une insulte à peine cachée. La diversité religieuse et culturelle, et plus généralement la diversité des points de vue, sont la pierre angulaire de l’édifice démocratique et du bien-être social. Enfin, je réaffirme mon soutien au travail pertinent et méritant de l’équipe de Présence. Quelqu’un aurait pu dire « le fait religieux est chose trop sérieuse pour être laissé aux seuls religieux », voilà le sens de la contribution d’un tel média à la vie sociale, démocratique et … religieuse.
Jonathan Guilbault 14 avril 2020
Malheureusement, Julien Foy n’en est pas à ses premiers comportements de troll. Sur mon mur Facebook, le 14 avril 2019, en commentant un de mes articles dans La Presse, il m’a balancé cela :
« Jonathan est dévoré par une rancœur qu’il n’arrive pas a se libérer. Tout ses textes transpirent de cette rancoeur, c’est palpable dans tout ses textes. S’il pourrait accepter et pardonner l’Église de l’avoir refusé a la prêtrise, au lieu de détruire, il pourrait enfin créer et construire avec nous une belle Église. Je lui souhaite vraiment. »
Belle psychanalyse à trois sous, basée sur des faits erronés, et qui se conclut sur la manière la plus hypocrite qui soit, pour garder bonne conscience.
D’une manière générale, toute cette discussion inquisitoriale, bancale et risible, sur qui est catholique et qui ne l’est pas, exsude de forts relents de pharisaïsme. Accuser publiquement des gens de ne pas être catholique, et cela au nom même de la vérité que l’on se croit seul à détenir, et en plus à partir de maigres statuts Facebook, qu’est-ce que c’est sinon exactement cela: du pharisaïsme.
Misère, les « purs », allez vivre l’Évangile au lieu d’incarner les personnages qui, en ses pages, n’y comprennent justement rien de rien !
Mario M.B. Bard 14 avril 2020
Devant l’insistance de certains commentateurs à commenter à répétition cette brève, nous n’allons permettre qu’un seul commentaire par personne. Merci de votre compréhension.
Serge Cazelais 14 avril 2020
Mon commentaire de simple lecteur, pour me prononcer sur le fond de la question soulevée par ce billet. Pour ma part, qu’un rédacteur, un auteur soit catholique, membre de l’Église Unie ou encore protestant, voire même témoin de Jéhovah, qu’il soit associé à la gauche ou à la droite politico-économique, qu’il adhère sans réserves à l’ensemble du catéchisme et du droit canon catholique ou bien qu’il s’autorise à en critiquer des aspects, ça m’est égal tant et aussi longtemps qu’il fait son boulot avec rigueur et intégrité. En tant que lecteur d’une publication religieuse, je cherche à être stimulé intellectuellement, je cherche à être informé, je veux être nourris dans ma foi et je m’attends aussi à être parfois bousculé. Je sais aussi distinguer une nouvelle d’un billet d’humeur ou d’un éditorial. Je souhaite donc (mais peut-être que je suis trop idéaliste) que les collaborateurs et les rédacteurs d’un magazine religieux soient représentatifs de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Cela dit, je comprends qu’il puisse y avoir parfois une certaine ligne éditoriale voulue, comme par exemple n’ouvrir ses pages qu’à des auteurs sympathiques à un certain idéal politique, mais tant que le tout est clairement indiqué dans un énoncé des objectifs, ça me va très bien. Je peux alors exercer mon pouvoir de lecteur et laisser de côté cette publication ou encore je peux la lire et réagir sur les idées en excluant bien entendu les attaques personnelles à l’endroit de l’auteur et de l’équipe éditoriale… On se comprend n’est-ce pas? Je compare ça à ma décision de ne pas prendre de riz dans un buffet chinois et me rabattre sur les egg rolls, ou encore d’y goûter afin de voir si vraiment j’aime ou n’aime pas.
Lorsque je jette un coup d’oeil à Présence (qui est la publication dont il est surtout question ici), je vois très bien qu’il s’agit (je cite) d’ «un média indépendant spécialisé en information religieuse québécoise, canadienne et internationale» et que son objectif se réalise (je cite) «par la production d’information sur le fait religieux et sa pluralité» et «par la promotion d’une parole libre et informée.» Lisant ceci, et ça me semble limpide, je ne vois aucune raison qu’on s’offusque que l’équipe soit composée de catholiques et de protestants. On peut décider de lire ou de ne pas lire, on peut alors saluer le contenu, les idées d’un éditorialiste, ou bien les critiquer, en débattre, ou bien s’en foutre complètement et se pas en parler. Mais dénoncer la composition de l’équipe éditoriale de Présence en notant qu’elle compte un certain nombre de protestant (ce qui n’a rien d’une tare) me semble inapproprié et relève d’une pratique de chasse aux sorcière qui ne devrait plus avoir sa place à notre époque. Ce qui serait déplorable, ce serait d’apprendre que des articles soient rejetés pour cause de non-conformité à une ligne idéologique alors que l’énoncé de mission souligne l’importance de la «pluralité» du fait religieux, mais je ne crois pas que ce soit le cas, du moins de mon point de vu de simple lecteur, je l’espère!
Ceci étant dit, je donne aussi mon avis sur une des pratiques mise en oeuvre par le, la ou les auteur-e-s du présent billet.
J’ai déjà eu affaire à des dénonciations anonymes sur le web, des missives non signées, ou signées d’un pseudonymes et qui brandissaient joyeusement mon nom et me citait souvent hors-contexte ou dans un contexte qu’il est difficile de vérifier (comme en commentaire d’une publication Facebook écrite avec les restrictions “amis seulement”). Ça fait très mal et ça laisse des traces dont on a peine à se défaire. Je déplore fortement que le présent billet soit signé “Rédacteur” et qu’il tire des citations d’une page Facebook. Ça manque d’élégance même si je reconnais que la pratique est devenue pandémique. Au final, elle court le risque d’alimenter des théories du complot. Un exemple public est celui du blogueur Xavier Camus (que je ne juge ici ni en bien, ni en mal, on constate simplement et on note) qui en a fait son motus operandi au moyen de captures d’écran qui sont ensuite relayées dans d’autres médias. Certes, les commentaires que tous et chacun laissons sur les réseaux sociaux, sur notre page ou celles d’amis, sont de notre responsabilité, elles échappent à notre contrôle et sont sujettes à circuler, mais que de les utiliser sans prévenir est un peu un cheap shot, ça fait justicier de film western deux étoiles.
Alain Ambeault, CSV, directeur général de la CRC 14 avril 2020
Quelle honte d’apprendre par l’Améco que des personnages se disant pourtant catholiques publient de telles inepties ! Plutôt que de réagir aux propos tendancieux de Julien Foy, je préfère exprimer mon appui à Présence information religieuse, organisme indépendant d’information. C’est un atout de grande valeur de pouvoir compter sur des personnes compétentes et responsables qui répondent à la mission de porter à notre connaissance ce qui se passe dans le vaste univers religieux.
Si certaines personnes ont peur de la réflexion ouverte et engagée, alors j’ai peine à croire qu’elles se disent de la même communauté de foi que moi.
Richard Bonetto 14 avril 2020
Il y a quelques jours un dénommé Julien foy publiait ceci sur sa page Facebook: «Présence information religieuse. Je fais un petit sondage. Saviez-vous que la majorité du personnel de ce média était des protestants?»
L’affirmation était tout à fait ridicule, moi le protestant de service, je savais bien qu’il s’agissait d’une accusation à peine déguisée à l’effet que la soi-disant agence de presse n’était pas assez catholique à son goût.
J’ai ajouté que Présence avait tout a fait le droit de critiquer l’institution ecclésiale. Par contre par honnêteté intellectuelle, j’ai cru bon ajouter que j’avais moi-même des réserves quant au rédacteur en chef. Le rédacteur de l’AMéCO a cru bon écrire que j’avait lancé une accusation «gratuite».
Gratuite, non. Je pensais naïvement que je soulignais un fait reconnu et énoncé publiquement par l’intéressé sur Facebook. J’ai une assez bonne mémoire d’habitude. Je suis toutefois resté flou. J’aurais honnêtement dû me contenter de dire que j’avais des réticences ou mieux ne rien dire. Pour cela je m’en excuse. Si j’ai blessé M. Vaillancourt j’en suis désolé, profondément.
On me répète comme une question apprise au petit cat’chisse que mes propos étaient publics. Je me rends compte que de fait Facebook est une bien mauvaise tribune. Mais voilà je ne me suis pas exprimé sur ma propre tribune mais réagissais sur la tribune d’un autre défendant un organe que j’apprécie, par ailleurs. Dans quelle mesure peut-on légitimement citer quelqu’un qui commente un commentaire…. C’est légal.
Encore une fois je regrette mes propos à l’égard de M. Vaillancourt. Mais je crois également que l’AMECO a des devoirs à faire.
Richard Bonetto, citoyen
Mario M.B. Bard 14 avril 2020
Bonjour à tous, ici Mario Bard, président de l’AMéCO. Je publierai une courte missive de réaction demain dans la journée. Merci, Mario Bard, président de l’AMéCO.
Sabrina Di Matteo 14 avril 2020
@ Julien Foy: vous avez colporté des mensonges sur l’affiliation religieuse et l’identité des personnes concernées, dont moi. Vous nous avez bloqué pour nous empêcher même de voir la discussion s’ensuivant sur votre mur Facebook. Mentir n’est pas « critiquer le relativisme » comme vous semblez le croire. Qui plus est, vous vous êtes vanté d’avoir convaincu un donateur potentiel de Présence de ne PAS faire de don. Cela relève des dommages et intérêts pouvant faire l’objet de recours selon la Loi. Quant aux mensonges au sujet de mes collègues et de moi – qui au passage insultaient la communauté protestante – il s’agit de diffamation pour laquelle la Loi prévoit aussi des recours. Et en tout cela, vous refusez de comprendre qu’un média indépendant tel que Présence n’a aucunement comme mission de prêcher les doctrines catholiques, mais bien de rapporter, d’analyser et d’apporter des réflexions critiques au FAIT religieux et à l’actualité religieuse. Et l’Église catholique, rappelons-le, encourage la primauté de la conscience, ce qui inclut une critique théologique lucide et saine des pratiques pastorales actuelles.
Julien Foy 14 avril 2020
Ici on m’accuse subtilement d’avoir calomnié. Le pape François a bien raison quand il a dit que critiquer le relativisme entraine une réaction qui ressemble à cette réponse « Ferme là » C’est réellement une dictature du relativisme. Ça confirme le combat des catholiques du Québec actuellement. Le chemin sera épineux et on aura beaucoup de pardon à faire. Voici mon premier pardon.
Jean-Léon Laffitte 14 avril 2020
Je réitère que M.Lison a dit qu’il ne croyait pas à la succession apostolique. Voici ses propos à chacun d’en juger : Après discussion avec Jacques Lison, celui-ci semble avoir supprimé notre conversation qui prouvait qu’il disait ceci : « euh! Disons que l’Esprit Saint, si c’est lui qui inspire cela, aurait mis 12 siècles avant de convaincre enfin un pape de décréter la discipline du célibat de tout prêtre. Et en passant, saint Pierre était apôtre et non évêque. Il ne fut donc pas le premier évêque de Rome, l’Église qui préside à la charité parce que c’est là que Pierre et Paul, les colonnes de l’Église ont témoigné jusqu’au,martyre. Il ne fut donc pas le premier pape. Un évêque veille à la continuité de la foi apostolique, celle des apôtres, dont Pierre. Mais il ne succède de pas aux apôtres. » Alors M. Lison, vous dites qu’un évêque ne succèdes pas aux apôtres mais vous que vous croyez à la succession apostolique? Je tiens à dire également que contrairement à ce qui est avancé ci-dessus, l’Association des Parents Catholiques du Québec n’a pas renouvelé son adhésion à l’Améco et que nous n’en faisons pas partie. Enfin, je suis prêt à témoigner de tout ce que j’ai vu, entendu alors que je travaillais pendant près d’une année chez Novalis en compagnie de M. Lison, ainsi que lors d’une assemblée où Mgr Pierre Murray était présent, n’importe où, n’importe quand…
Jacques Lison 14 avril 2020
Je confirme que Jean-Léon Laffite m’a accusé sur mon mur Facebook de ne pas croire en la succession apostolique et de rejeter Dei Verbum. Comme je le lui ai montré alors, ses arguments ne tenaient pas la route.