«Nous perdons la capacité d’écouter ceux qui sont en face de nous, tant dans le cours normal des relations quotidiennes que dans les débats sur des questions plus importantes de la vie civile», estime le pape François.

Pourtant, «ce qui rend la communication bonne et pleinement humaine, c’est précisément l’écoute de la personne en face de nous, face à face, l’écoute de l’autre duquel nous nous approchons avec une ouverture loyale, confiante et honnête», a-t-il indiqué dans le message qu’il a publié pour la 56e Journée mondiale des communications sociales.

«Pour offrir une information solide, équilibrée et complète, a-t-il ajouté dans ce message publié le 24 janvier 2022, jour de la Saint-François-de-Sales, le patron des journalistes, il est nécessaire d’avoir écouté pendant longtemps. Pour raconter un événement ou décrire une réalité dans un reportage, il est essentiel d’avoir su écouter, disposé même à changer d’avis, à modifier ses propres hypothèses initiales.»

Le pape François reconnaît aussi que nous vivons dans une «époque meurtrie par la pandémie».

«Tant de méfiance accumulée auparavant concernant l’information officielle a également provoqué une infodémie, dans laquelle on a toujours plus de peine à rendre plus crédible et plus transparent le monde de l’information.»