«La Convention relative aux droits de l’enfant demeure toutefois essentielle car, au-delà de sa valeur juridique, elle a permis à l’ensemble de la communauté internationale de redire l’importance des enfants», écrit la juriste Anne-Marie Lavoie dans le plus récent numéro de Missions des franciscains.

Ce texte «a fixé une base reconnue pour évaluer les actions gouvernementales à l’égard des enfants et elle a établi des lignes directrices pour l’action en faveur des enfants que tous les organismes gouvernementaux ou non doivent respecter».

«Cette convention, et c’est pourquoi j’y suis attachée, possède aussi une valeur pédagogique intrinsèque et reconnait la crédibilité du jeune ou de l’enfant comme premier bénéfi ciaire d’un droit. Elle permet à des jeunes et à des enfants de se lever debout et de réclamer non pas la charité qui dépend uniquement du bon vouloir de l’autre, mais bien des droits qui, eux, sont inhérents à tout être humain, vulnérable ou non, peu importe son origine, son sexe ou son âge.»