«J’ai entendu nombre de missionnaires qui, de retour après de nombreuses années en mission à l’étranger, sont consternés et démunis devant la situation qui prévaut maintenant ici», écrit André Tiphane, curé à Laval, dans le numéro de novembre de Missions des franciscains. «D’autres missionnaires reviennent et sont étonnés de la complexité ou de la lourdeur de nos structures ecclésiales, en comparaison de celles, plus légères, qu’ils ont connues en mission à l’étranger.»
Selon lui, «la terre de mission qu’est devenu le Québec est difficile à comprendre et à saisir par le biais de nos visions habituelles de la mission. Tout cela nous confirme que la mission s’exerce à l’étranger tout autrement qu’ici. Alors qu’on pourrait être tenté de calquer le modèle pour l’appliquer ici et ainsi espérer réussir notre virage missionnaire, force est de constater que ce n’est pas si simple».