«La richesse occidentale n’est pas égalitaire ni juste: certains ont trop alors que d’autres n’ont même pas les moyens ni le loisir de rêver à un niveau de vie décent. Plusieurs vivent dans la rareté, la précarité et la famine tandis que d’autres sont littéralement écrasés et aliénés par une abondance qui excède de loin leurs besoins primaires et secondaires. C’est dans ce contexte contradictoire et violent que nous saisissons les impératifs et les défis d’une démarche personnelle et collective de simplicité», écrit le franciscain Gilles Bourdeau dans le numéro d’août 2016 de Missions des franciscains.