Dans la chronique qu’il signe dans Missions Étrangères, Bertrand Roy raconte l’aventure vécue par le missionnaire Marcel Loiselle et ses compagnons de voyage en juillet 1971. Il reprend une lettre que ce missionnaire a envoyée à sa mère.
«Le onze juin, je partais de Caburan avec un de mes deux compagnons du convento [la résidence paroissiale], deux enfants de choeur et trois chanteuses pour assister à une fiesta sur l’île Sarangani lorsque notre moteur arrêta et on n’a pas réussi à le repartir. Comme le courant était très fort vers le large, on est parti à la dérive et cela pour 37 jours.»
«Pour sûr, ce ne fut pas un pique-nique mais avec la grâce de Dieu, ce ne fut pas trop dur pour moi. On a eu presque toujours ce dont on avait besoin, de l’eau de pluie, des poissons. On a pris plusieurs poissons, environ 200 de un à huit pouces de long, deux grosses tortues; une d’environ six livres, l’autre de 15 livres et plusieurs coquillages. Je n’étais pas habitué à manger de la viande crue mais je m’y suis habitué», écrit ce missionnaire.
Commentaires fermées.
Mario Bard 26 novembre 2019
Alors là, cette histoire bat toute les histoires de chasse et de pêche que j’ai pu entendre :-). Grâce aux médias de l’AMéCO, on connaît mieux des parties plus cachées qui sont pourtant inhérentes et courantes dans la vie de l’Église. Merci à tous les membres de nous faire connaître la vie des Églises!