«Être incarcérée n’est facile pour personne. Purger une sentence à l’autre bout de la planète, loin de son pays, de sa famille et de ses repères quotidiens, ajoute d’autres difficultés. À force de côtoyer les détenues latino-américaines incarcérées à Hong Kong, je me suis rendu compte que de nombreux obstacles entravent leur adaptation au milieu carcéral», écrit Ana Maria Jara dans le plus récent numéro de Missions Étrangères.
On y apprend qu’à Hong Kong, les femmes d’origine étrangère représentent 55% de la population carcérale. «Elles proviennent en majorité du Honduras, de la Colombie, du Venezuela, des Philippines et de la Thaïlande. Les groupes de défense des droits humains de Hong Kong estiment que cette proportion augmentera sans cesse en raison de la hausse mondiale de la traite des êtres humains, dont celle reliée au trafic de narcotiques.»