«La Bible a été écrite avant les accords de Kyoto ou de Paris par des personnes qui croyaient que la Terre était plate», rappelle Sébastien Doane dans le plus récent numéro de Notre-Dame-du-Cap.
«La Bible n’est pas un manuel écologique. Les sacrifices d’animaux le montrent bien. Pourtant, nous pouvons apprendre à relire ces textes autrement pour instaurer un dialogue sur les enjeux écologiques. À cette fin, des exégètes tentent de redonner voix à la terre et aux animaux. Un peu comme pour les femmes et les enfants, la voix de la création est souvent étouffée. La tâche est donc d’écouter cette voix muette pour faire ressortir des perspectives novatrices.»