«Jacques Houle aurait pu devenir un artiste laïque, mais il a choisi la vie religieuse.  »Les arts me passionnaient, mais ce ne pouvait être qu’un passe temps, car dans la mentalité de l’époque, on ne gagnait pas sa vie avec ça. » Le jeune Jacques vivait au contact des Clercs de Saint Viateur,  »des gens passionnés ». Ce qui le frappait, c’était l’immense liberté de ces personnes, alors que l’image qu’il se faisait de la vie religieuse était plutôt celle d’une prison, d’un embrigadement.  »J’étais tellement réfractaire à tout ça! »»

Dans le numéro de juin de Notre-Dame-du-Cap, Stéphane Gaudet, rédacteur en chef, signe un portrait de l’artiste et designer liturgique Jacques Houle, un père de la communauté des Clercs de Saint‐Viateur.

Le religieux estime que «l’un des gros problèmes qu’on vit actuellement, c’est qu’on se ferme à la contemplation».

«On vit dans le bruit. On ne fait pas de musique, on produit des décibels. On est sollicité par une quantité d’images qu’on n’a pas le temps de regarder. Le clip: il faut surtout ne rien voir! On ne peut même pas se rappeler ce qu’on vient de voir. C’est le contraire de la contemplation», dit-il.