«Nous sommes tous Charlie!». La Fédération des médias catholiques vient de publier une déclaration où elle dénonce les «menaces et intimidations faites aux principes intangibles de la liberté d’expression». La FMC indique aussi que deux de ses collaborateurs font partie des victimes de l’attentat au siège du magazine Charlie Hebdo, le 7 janvier.

«Tout a été dit sur la lâcheté, l’abjection et l’horreur de l’odieux attentat perpétré contre notre confrère Charlie Hebdo. 

Deux de nos proches collaborateurs, un chroniqueur d’un titre de la presse catholique de province, décédé, et un journaliste pigiste attaché au groupe Bayard, gravement blessé, figurent parmi les victimes d’une barbarie sans précédent. 

Tous les éditeurs de presse catholique – presse écrite nationale, régionale, paroissiale ou des mouvements et services, radios et télévisions catholiques – tiennent à exprimer leur sympathie et leur soutien aux familles touchées par ce drame et à l’ensemble des collaborateurs de Charlie Hebdo. 

En s’attaquant à la liberté de la presse, des criminels ont sapé le principe de la liberté d’expression et donc la démocratie. Ce sont les valeurs fondamentales de la République qui sont bafouées par cet odieux assassinat.

Les éditeurs catholiques l’ont indiqué clairement en signant le communiqué commun à toutes les formes de presse: nous ne céderons jamais aux menaces et aux intimidations faites aux principes intangibles de la liberté d’expression. Nous sommes tous Charlie!»