«Dans l’histoire de mon pays d’origine, la Bulgarie, les monastères étaient des foyers de la culture où la langue, la foi orthodoxe et les valeurs étaient conservées et transmises de génération à génération, au fil des siècles. Les premières écoles où l’alphabet cyrillique a été utilisé, c’était dans des monastères. Les premiers livres traduits en cyrillique étaient des livres théologiques», explique Denitsa Tsvetkova, rédactrice en chef de la revue Œcuménisme.
«Ce lien inextricable entre spiritualité, culture, langue, identité, enseignement et foi orthodoxe est imprégné dans la conception du monastère comme un lieu d’isolement et de résistance durant la domination ottomane», ajoute-t-elle.