«Je viens du monde rural. On ne laissait personne sans ressource. Il y avait beaucoup d’entraide, de soutien. Jusqu’à tout récemment, on ne voyait personne en état d’itinérance. Le malheur du voisin devenait la préoccupation de tous», raconte Sandra Côté, responsable de la pastorale de l’environnement au diocèse de Saint-Jean-Longueuil. Elle a accordé une entrevue à la revue Parabole.
«La ville est plus anonyme, poursuit-elle. On s’en remet aux organismes, au gouvernement, aux institutions. Il faut de plus en plus développer des micros-milieux d’entraide, créer des espaces extérieurs pour le bien commun. Et c’est écologique, parce que ça contribue à la qualité de la relation entre les êtres vivants et leur milieu.»