«Je me suis retrouvée avec sept ravisseurs armés. Un pointait constamment son fusil sur moi. Ils se moquaient de moi, ils riaient parce que j’avais beaucoup crié dans ma case. Ils étaient très irrespectueux, ils essayaient de soulever ma robe de nuit.» La religieuse Gilberte Bussière donne de nouveaux détails sur son enlèvement et sa captivité (en 2014, dans le nord du Cameroun) dans le plus récent numéro de Parabole.
«Elle reconnaît que les deux premières heures de sa captivité furent particulièrement angoissantes», écrit le journaliste François Gloutnay de l’agence de presse Présence, qui a recueilli les propos de la missionnaire, membre de la Congrégation de Notre-Dame.
«Puis, je me suis dit: je n’ai pas voulu cette situation, je ne l’ai pas cherchée et je ne peux pas la changer. Je dois la vivre.»