«On peut reprocher à la Bible d’être fortement patriarcale. Elle est écrite par des hommes, pour des hommes et ses principaux personnages – Abraham, Moïse, David, Jésus, Paul – sont des hommes. Tout cela sans oublier que Yahvé est historiquement une divinité masculine, bien qu’il soit parfois présenté sous les traits d’une mère aimante. La place limitée que la Bible réserve à l’autre moitié de l’humanité peut déranger, car elle ne correspond pas avec notre réalité contemporaine où les femmes se battent, à juste titre, pour être reconnues comme égales aux hommes et bénéficier des mêmes avantages», écrit le bibliste Francis Daoust dans le plus récent numéro de Parabole.
«Une lecture attentive de la Bible nous fait découvrir que Dieu intervient presque toujours par le biais du plus petit et du plus faible», note-t-il.
«En d’autres mots, le salut passe habituellement par les personnes les plus modestes et les plus fragiles. C’est à travers elles que Dieu opère ses merveilles. Il n’est donc pas surprenant que les femmes, qui se trouvaient désavantagées au niveau social, jouent un rôle majeur et souvent privilégié dans l’avancement de l’histoire du salut.»
Commentaires fermées.
Louise Stafford 28 juin 2018
Très beau numéro