Le plus récent numéro de Passages, une publication de l’Office de catéchèse du Québec, s’articule autour d’un texte du prêtre et théologien tchèque Tomáš Halík intitulé Le christianisme à l’heure de la maladie.
«En contexte de pandémie, l’auteur nous invite à une réflexion que nous souhaitons partager avec vous, chers lecteurs et lectrices» de Passages, indique Mario Mailloux, rédacteur en chef de la publication.
Tomáš Halík invite à «accorder plus de place au ministère des laïcs dans une Église qu’il voudrait voir ressembler à l’Université au Moyen-Âge en Europe: une communauté où la vérité est recherchée à travers le libre débat et aussi la profonde contemplation, ajoute Vincent Cormier, vicaire à la paroisse Saint-Jean Baptiste de Montréal.
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Onil Perrier 28 août 2020
Pour accorder plus de place au « ministère des laïcs » comme M. Halik nous y invite, il y a un moyen bien simple : supprimer le CLERGÉ en tant que tel ! La caste… inventée après Constantin. Dans l’Église de Jésus-Christ, il ne devrait y avoir que des croyants, des fidèles, qui ont et exercent divers charismes. Dont celui de la gouvernance, transmis par une ordination. Celle-ci ne devrait pas être un adoubement, une entrée dans une caste fermée… Elle créerait plutôt de nombreux pasteurs nouveau genre, hommes et femmes, mariés ou non, qui gagnent leur vie et animent des petites communautés vraies. Ces pasteurs chemineraient semaine après semaine avec leur groupe à partir de la Parole et allant jusqu’à la koinonia et à l’Eucharistie. Comme dans l’Église des trois premiers siècles, où tous les charismes pouvaient s’exercer. Où l’on visait l’unité souhaitée par Jésus: Que tous soient UN, comme Toi et moi, pour que le monde croie…