«Reconnaissons-le franchement: nous ne nous y attendions pas! La renonciation à sa charge du pape Benoît XVI aura vraiment surpris les uns et les autres. Pourtant, il avait déjà lui-même avancé cette possibilité, notamment dans son livre d’entretiens avec le journaliste Peter Seewald, Lumière du monde, fin 2010. Derrière ce geste audacieux se profilent plusieurs tonalités symboliques: il reconnaît que la papauté est une fonction plus qu’un état, que son titulaire est au service de l’Église pour le temps où il peut se consacrer efficacement à elle, que le Souverain pontife demeure un être humain dont les forces peuvent diminuer de manière significative… Décidément, ce pape qu’on disait si conservateur a trouvé une manière bien personnelle de composer avec les exigences de la modernité», écrit René Tessier dans le plus récent numéro de Pastorale-Québec.
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Anonyme 28 mars 2013
Merci à François d'avoir ainsi pointé mon texte, mais, si le sujet vous intéresse encore après l'élection d'un nouveau pape, je vous recommande surtout de lire l'etrevue avec Gilles Routhier, aux pages 6-7, qui permet de bien dégager dans quel esprit Benoît XVI aura exercé ses fonctions.
C'était ma plogue pascale;) Joyeuses Pâques à toutes et tous.
René Tessier