René Tessier, rédacteur en chef de Pastorale-Québec, a participé à une soirée organisée par le Grand Prieuré russe de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Québec, «un groupe dont peu d’entre nous connaissions l’existence».
Il explique pourquoi, historiquement, on trouve un prieuré russe au Québec.
«En 1798, chassés de l’île de Malte par Napoléon Bonaparte, les Chevaliers de l’Ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem trouvent refuge, certains à Rome et aux alentours, d’autres en Russie, accueillis par le tsar francophile Paul 1er.»
«À la condition qu’ils s’ouvrent aussi aux orthodoxes, Paul 1er accepte de devenir leur grand maître mais est assassiné dès 1801 et remplacé par un des chevaliers exilés, avec l’accord du pape. La Révolution russe bolchévique en 1917 chassera l’Ordre de Malte du pays des steppes et bon nombre de ses membres trouveront refuge en France, quelques-uns au Québec.»