Que réclament les victimes d’abus sexuels?, demande le dernier numéro de Pastorale-Québec.
«D’abord, apparemment, d’être écoutées. Plusieurs attendent de l’argent, avec ce sentiment diffus que quelqu’un leur doit forcément quelque chose. Nous offrons un soutien à tous les cas qui nous paraissent simplement crédibles, de dire la Dr Danielle Saucier, responsable intérimaire du Comité-conseil diocésain (Québec), ce soutien pouvant prendre la forme d’une aide financière pour un accompagnement psychologique et/ou spirituel. Bien entendu, cette contribution ne comporte aucune reconnaissance de responsabilité: l’Église n’est imputable de méfaits individuels que si ses responsables ont manqué à leur devoir quand ils étaient au courant de ce qui se passait. En revanche, précise Mgr Marc Pelchat, jamais nous n’exigeons en échange qu’ils (les plaignants) renoncent à toute possibilité de poursuite civile ou criminelle.»