«Le livre, imprimé ou numérique, n’est pas un bien de consommation comme les autres. Ni patate, ni baguette, il est mieux encore: vecteur de connaissances, dispensateur de plaisirs, lieu privilégié de la lecture, instrument d’évasion, lorsqu’il est divertissement, mais aussi de libération et de mobilité sociale, lorsqu’il forme l’esprit, le jugement, et permet d’acquérir une culture générale. Le livre a donc plusieurs fonctions toutes d’une importance capitale dans la formation de l’individu et l’orientation d’une société. Par conséquent, son commerce, sur tous supports, ne saurait être laissé aux seules forces du marché», écrit la journaliste et éditrice Marie-Andrée Lamontagne. Ce texte, tiré d’un témoignage qu’elle a rédigé pour le site Nos livres à juste prix, est reproduit dans le bulletin Pauligraphies d’octobre.