«Permettez-moi d’imaginer un instant un peu plus d’humour dans notre Église», écrit Alain Ambeault dans le plus récent numéro de Pèlerins en marche. «Quelle libération susciterait la caricature de nos manières d’être et de faire. Au lieu de le faire soi-même, on laisse les autres le faire irrévérencieusement. Un peu d’humour en Église permettrait à plein de gens de reconnaître, de nommer ce qui ne va pas, et, comme on dit au lendemain d’un bon spectacle qui nous a déridés: C’est bien vrai, ça pas d’allure! Alors, laissant le drame à ceux qui refusent de rire un peu d’eux-mêmes, nous reprendrions la route bien spirituelle de ceux et celles qui croient qu’au cœur du Règne de Dieu, on a besoin de se faire dire nos torts, d’en rire pour goûter à la grandeur de l’aventure humaine et réellement changer les choses.»