Depuis quelques décenniers, l’Église rejoint de moins en moins les gens et nous sommes les témoins du déclin et de la fin d’une réalisation d’Église qui nous était familière», écrit le professeur Normand Provencher dans le numéro de juin de Prêtre et pasteur. «Ce phénomène est l’une des conséquences de l’avènement de la modernité, laquelle entraîne un changement du rôle de la religion et de la foi chrétienne, devenues des réalités de plus en plus privées et même secondaires».
L’auteur observe même que «l’Église ne fait plus la une» et qu’«elle est de moins en moins contestée», parce qu’ignorée ou victime d’indifférence. «Pourtant, elle est encore présence, l’Église, mais autrement et d’une manière plus modeste qu’autrefois.»