«Quand vient le temps de Noël, bien des consciences sont éveillées par tout ce qui se dit dans leur milieu et dans les médias», écrit Yvane Fournier dans le numéro d’octobre de Prêtre et pasteur. «La grande fête se prépare visiblement dans les familles, les magasins, les bureaux. La société de consommation vit un des événements les plus importants de l’année.»
Elle ajoute que «Noël fait ressortir le meilleur et le pire de cette société moderne. D’une part les paroisses et les organismes demandent et reçoivent de l’aide en abondance pour tenter de rendre moins triste le Noël des pauvres, d’autre part rien n’est définitivement changé dans cette société pour enrayer la disparité entre riches et pauvres. On ne fait que camoufler la misère pendant quelques semaines pour éviter que la fête ne soit ternie par ces inégalités.»