«Ça faisait encore partie de moi. Le cinéaste Denys Arcand formule ce constat au cours d’un entretien consacré à son film Jésus de Montréal, sorti en 1989 et restauré au début de cette année (voir Le Devoir du 28 mars 2017).
Je consultais les Évangiles, confie-t-il, afin d’en extraire les passages auxquels je souhaitais faire écho, pour me rendre compte que je connaissais tout ça par cœur. Et c’est comme ça que je me suis aperçu qu’en réalité, je parlais de mon enfance.»
Jacques Lison débute son éditorial de septembre du Prions en Église avec cette citation du cinéaste québécois. Il s’intéresse à «ce passé religieux ne fera bientôt plus partie de nous».