«Il y a dans l’histoire de nos vies, comme dans ce récit, deux foules: celle des misérables qui marchent dans le froid vers un horizon fermé, sans espoir, et celle des nantis qui assistent au passage de l’autre foule», écrit Jacques Lison dans le numéro de mars de Prions en Église.
«Le Carême nous est donné pour nous entraîner à vivre le plus humainement possible chacune de ces situations. Aujourd’hui, je suis plutôt du côté des privilégiés. Quel genre de regard ai-je donc sur le sans-abri qui mendie au carrefour, sur les familles de réfugiés qui débarquent dans ma ville, sur les histoires de misère et d’horreur que les reportages font défiler dans les médias?»