M. Langlois, merci de votre réponse. En tout respect des personnes qui ont fait parti du jury et ne remettant pas en doute leurs compétences, je me permets tout de même de ne pas être d’accord avec leur décision. Plus profondément, je m’inquiète de la montée de la droite conservatrice au Québec et dans le monde dont votre magazine semble faire la promotion.

Bonjour M. Lamarre,

Comme membre du conseil d’administration et coordonnateur des prix pour cette édition, je me permets de répondre à votre interrogation.
Le jury pour cette catégorie était composé de M.Yves Therrien, journaliste pendant 39 ans au quotidien Le Soleil, de M. Jérôme Martineau qui a travaillé à la direction du magazine Notre-Dame-du-Cap pendant vingt-six ans, et de M. Gilles Ouellet, journaliste au quotidien Le Soleil depuis une quarantaine d’années et qui a été aussi chef des nouvelles générales.
La personne qui coordonne les prix ne peut pas éplucher et juger d’emblée toutes les candidatures qui sont soumises; elle s’en remet à ses coordonnateurs de jury qui acceptent généreusement de faire ce service, en trouvant notamment des personnes compétentes à l’égard de la catégorie pour l’entourer.
Il est vrai que le texte «Unique en son genre» recourt à plusieurs styles et qu’il peut être difficile de départager à quelle catégorie il appartient. Ce fait a notamment été soulevé par l’un des jurés qui lui a fait perdre quelques points pour cette raison.
Néanmoins, c’est ce texte qui a reçu le plus de points de la part du jury, lequel était composé de personnes tout à fait compétentes pour juger de sa pertinence me semble-t-il.
Ceci étant dit, ce n’est pas parce que l’association récompense ses membres pour leurs productions qu’elle endosse tous les propos qu’elles contiennent; ce n’est pas son rôle et sa raison d’être que de promouvoir des idées.

Bien à vous,

Bonjour James,

Tu as la réponse du rédacteur qui explique ce que c’est. Ces textes étaient sur le site de l’AMéCO et sur la plaque qui était remise aux gagnants.
En l’absence de ces textes, Je ne publierai rien. Merci de faire la nécessaire.
Louise Édith

Bonjour Louise-Édith,

Qu’entends-tu par justificatif? Où se trouvaient-ils anciennement?

Mme Beauféray, je suis désolé de vous apprendre qu’un travail journalistique doit être objectif, allez consulter le Guide de déontologie journalistique: https://conseildepresse.qc.ca/wp-content/uploads/2017/12/Guide-de-deontologie-journalistique_CPQ.pdf, vous y apprendrez que votre texte en est un d’opinion et non un reportage comme le prétend Le Verbe. Ensuite, votre article est truffé d’erreurs, par exemple sur le nombre de bébés naissant plus ou moins intersexes qui est de 1 à 1,7% et non pas de 0.02 % ou bien sur la diversité de la nature qui est beaucoup plus complexe que vous le décrivez et bien d’autres affirmations biaisées…vous reprochez à l’exposition son manque de connaissance et de précisions et vous faites la même chose dans votre article. Je persiste donc à affirmer que votre article n’aurait pas dû se retrouver dans la catégorie d’un reportage mais dans celui d’opinion. Je ne comprends pas comment une association qui se targue de représenter des revues disons avec des normes journalistiques ne soit pas en mesure d’effectuer la différence lors de la mise en candidature. Et je reprends ma question: ayant récompensé un article d’opinion de la droite conservatrice, est-ce que l’AMéCO encourage et soutien une pensée de droite conservatrice sur la question du genre elle aussi ?

Bonjour,
Merci de nous avoir lues. Le sujet de notre article interpelle énormément !
Vous me direz si j’ai tort : j’ai l’impression que vous partez du principe qu’un reportage est un exercice « objectif », sans opinion, sans influence subjective. Ce n’est pas le cas; notre travail de journaliste est toujours influencé par notre formation, nos intérêts, nos croyances, nos préjugés… c’est ce qui rend chaque reportage unique, avec ses forces et ses biais.

Par ailleurs, dès qu’on aborde les science sociales, on doit prendre position sur les concepts qui fondent l’étude du phénomène. Généralement les journalistes acceptent les positionnements théoriques des scientifiques à qui ils parlent (parce qu’on ne connaît pas le domaine, parce qu’on est en accord, parce qu’on rapporte la pensée d’untel sans la critiquer, etc.). Cela n’est cependant pas obligatoire, et ce n’est certainement pas faire preuve de neutralité ou d’objectivité que d’accepter d’entrée de jeu toutes les positions scientifiques qu’on rapporte.

Dans cet article, nous avons analysé les concepts fondamentaux de la théorie du genre, exposés dans un musée, en utilisant nos compétences et connaissances en sciences (naturelles et sociales) et en philsophie. C’est vrai, la forme de l’article le situe entre le reportage et l’essai. Nous sommes dans un entre-deux sur le fond également, car cette analyse provient de notre travail de terrain, puis de notre réflexion, approfondie et argumentée. Il me semble qu’on se trouve assez loin du domaine de l’opinion tranchée et sans fondement, du blog ou du billet d’humeur, vous ne trouvez pas?

Je vous souhaite une belle fin de semaine!
Ariane Beauféray

Félicitations à René Tessier pour le Prix Marie-Guyart tellement mérité pour toutes ces années d’engagement au service de l’Église de Québec, spécialement comme responsable de la revue Pastorale-Québec!

Les justificatifs des prix 2024 ne sont pas présents sur le site. Je voudrais écrire un court article, mais je ne trouve pas le matériel nécessaire.
Où peut-on se procurer ces textes ?

Je suis étonné du prix accordé à « Unique en son genre : propagande au musée », de Laurence Godin-Tremblay et Ariane Beauféray, site Web Le Verbe, été 2023. Ce n’est pas du tout un reportage mais une opinion, une prise de position assez tranchée même qui ne laisse aucun doute sur la pensée des autrices. Le Verbe aurait donc une pensée conservatrice sur la question du genre, c’est leur droit. Et l’Association pour avoir récompensé cette opinion ???