Tristesse. Déception. Trouble.
C’est la réaction qu’a eue Mario Bard, le président de l’AMéCO, devant les propos publiés le lundi 6 avril sur Facebook par des dirigeants d’institutions catholiques contre des responsables de médias membres de l’association qu’il préside. Le site de l’AMéCO a rendu compte hier de cette discussion en ligne sur l’identité religieuse de certains rédacteurs et rédactrices qui animent des publications membres de l’AMéCO.
«Les attaques non fondées ou qui prennent une nature personnelle contre des membres de l’AMéCO sont inacceptables», estime-t-il.
Dans une lettre déposée mercredi matin dans le site Web de son association, Mario Bard se dit «troublé de constater que ces commentaires contre des membres de l’AMéCO soient aussi personnels et, dans certains cas, si peu renseignés».
Il est aussi «attristé et déçu par le ton que des personnes adoptent sur la place publique». Selon lui, «le respect dans l’approche des personnes, la vérification des faits et la raison devraient être mis de l’avant dans tous les débats», sur les réseaux sociaux ou ailleurs.
«Apprendre à communiquer nos désaccords dans le respect est certainement un but à atteindre. Aussi difficile soit l’exercice», reconnaît le président du conseil d’administration de l’AMéCO. «Se battre mutuellement sur des idées? Certainement. Contre des personnes? Non.»