«Ceux qu’on appelle les Pères de la Confédération ont plutôt la carrure d’hommes d’affaires ambitieux que celle de fondateurs, représentants qu’ils étaient d’une bourgeoisie avide de faire main-basse sur ce vaste territoire riche en ressources au profit de leur enrichissement privé», écrit Jean-Claude Ravet en introduction au dossier de Relations sur le 150e anniversaire de la Confédération canadienne,
«La fondation du Canada comme nation indépendante de l’Empire britannique est en effet indissociable d’une entreprise mercantile bien orchestrée de la part d’une élite qui voyait d’un bon œil son émancipation relative de l’empire, celle-ci permettant le déploiement d’institutions nationales adaptées à leurs intérêts très privés.»