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samedi, 23 juillet 2016

Relations: accaparement des terres

«Le phénomène de l’accaparement des terres est indissociable de l’emprise que l’économie financière et les multinationales, aidées par les États et les grandes institutions internationales du néolibéralisme, ont acquise sur le monde. Cette mainmise s’apparente à un néocolonialisme qui entraîne, notamment, une orgie de spéculation et de privatisations ainsi que la dévalorisation et la déstructuration des agricultures paysannes familiales, qui sont pourtant celles qui assurent encore 70 % de la production alimentaire mondiale. Mettre fin à l’accaparement des terres nécessite de briser cette emprise et de protéger ou (re)conquérir de multiples souverainetés – populaire, alimentaire, foncière – pour imposer leur préséance sur les diktats de la finance et du marché», écrit Catherine Caron dans le plus récent numéro de Relations.

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