«Soixante-quinze ans plus tard, nous avons voulu rappeler la mémoire de ce grand oublié, qui est pourtant un des pionniers du journalisme d’enquête au Québec», annonce le dernier numéro de Relations.
La revue a confié au journaliste Jules Nadeau de raconter l’histoire de Burton LeDoux, dont les articles «d’une grande rigueur dans Relations, puis dans Le Devoir, ont fait éclater au grand jour les scandales de la silicose (1948) et de l’amiantose (1949), deux maladies industrielles qui faisaient des ravages à l’époque».
Jules Nadeau explique que «démonisé par le gouvernement et par les autorités religieuses conservatrices, Burton LeDoux verra ensuite les portes de tous les médias canadiens français se fermer devant lui».
«Brisé et amer, il se retranchera dans ses terres américaines», indique l’article sur ce «lanceur d’alerte oublié».
Commentaires fermées.
Pierre Bélanger 7 avril 2023
Ça n’a pas été facile pour l’équipe de RELATIONS de l’époque et le père Jean D’Auteuil-Richard de vivre eux aussi la critique y compris de ceux qui avaient le devoir et la mission de faire résonner l’Évangile. Ils ont ouvert des portes et la liberté d’expression journalistique dans le monde religieux de chez nous a progressé. Il faut rester vigilants.
Joyeux temps pascal!
Mario Bard 4 avril 2023
Il me semble que le climat sociale actuel est semblable. Les journalistes qui suivent des histoires comme celles-ci, que l’on devrait pourtant suivre et encouragées avec vigueur, sont considérés comme des rabat-joies. Dommages. Heureusement, des revues comme Relations existent pour nous rappeler notre devoir de colère et de désir du bien commun.