«La retraite est une question éminemment politique», écrit Catherine Caron dans le dernier numéro de la revue Relations. «La réponse collective qu’on y apporte révèle quel poids notre société accorde au travail, au partage de la richesse, à la dignité et à la solidarité humaines. À cet égard, historiquement, le Québec et le Canada n’ont pas fait le choix de se donner d’excellents régimes publics de retraite universels, basés sur la solidarité intergénérationnelle et le partage de la richesse, comme l’ont fait la majorité des pays européens et scandinaves.»